La violence domestique est un problème de santé publique important. Selon des enquêtes nationales, au moins 1,5 million de femmes sont victimes de mauvais traitements de la part d’un partenaire masculin romantique chaque année en France, avec environ 4,8 millions d’incidents de violence domestique perpétrés contre des femmes chaque année. Les enquêtes communautaires suggèrent également des taux élevés de violence domestique, avec des taux de prévalence sur 12 mois allant de 18 à 57 %.

La violence domestique comprend les abus psychologiques, physiques et/ou sexuels, et peut aller de légère (vous serrer le poing) à grave (vous frapper ou vous étouffer).

Les effets psychologiques de la violence domestique sont bien documentés, tant pour les femmes que pour les enfants. Les femmes maltraitées risquent de développer une multitude de problèmes de santé mentale, notamment la dépression, l’anxiété, le stress post-traumatique, la dissociation, la toxicomanie, une faible estime de soi et des troubles physiques sans cause médicale.

Les enfants exposés à la violence domestique courent également un risque élevé de développer des problèmes de santé mentale. Les enfants témoins présentent de l’anxiété, de la dépression, des symptômes de traumatisme et un comportement agressif. De plus, l’exposition à la violence domestique dans l’enfance est liée à la perpétration de la violence du partenaire à l’âge adulte.

Malgré l’impact psychologique important de la violence domestique, de nombreuses femmes ne cherchent pas à obtenir de l’aide en raison de leurs sentiments ou de leur impuissance, de leur impuissance ou de leur honte, ou par crainte d’une aggravation de la violence. Cependant, une aide est disponible. Les prestataires de soins de santé sont de plus en plus conscients de la prévalence et des conséquences de la violence domestique, ainsi que des interventions efficaces.